Le départ de The Bridge sera donné ce dimanche à 19h à Saint-Nazaire. Les quatre Ultims mettront le cap vers New York en même temps que le paquebot géant The Queen Mary 2. Après une semaine animée passée à Nantes, François Gabart et son équipe ont hâte d’en découdre sur un parcours compliqué, d’autant plus que la météo est incertaine.
Peu à peu, le skipper et son équipage composé de Pascal Bidégorry, Antoine Gautier, Guillaume Combescure, Benoît Marie et Yann Riou rentrent dans leur bulle. Ils ont rejoint Saint-Nazaire jeudi en fin de journée et se concentrent désormais sur les derniers préparatifs du trimaran et la météo du départ.
« C’est un parcours compliqué, avec beaucoup de transitions à gérer parce qu’on navigue à l’encontre des systèmes météo. Il est intéressant stratégiquement, plein d’options sont possibles. On ne sait pas encore si on va aller au Groenland ou aux Canaries, le terrain de jeu est très ouvert», explique François Gabart. Le temps de parcours pour les 3 152 milles qui séparent Saint Nazaire de New-York ? « Statistiquement, entre 6 et 9 jours ».
Pour François Gabart, cette transat en équipage vers New York s’annonce importante dans la perspective de sa tentative de record du tour du monde en solitaire, prévue en fin d’année.« Je vais m’attaquer à un record que je sais très compliqué à battre, explique-t-il. Cela nécessite forcément de naviguer à un potentiel très élevé du bateau et de repousser au maximum mes limites. Ces limites-là, je vais pouvoir les tester en équipage et en compétition sur The Bridge. Cette course me donnera la direction dans laquelle il faut que j’aille pour prétendre battre le record. »
Si François veut en savoir plus sur son bateau et sur lui-même, il entend également apprendre beaucoup de son équipage. « Avec Antoine Gautier et Guillaume Combescure, qui font partie de l’équipe MACIF, nous sommes en perpétuelle réflexion pour faire évoluer le trimaran MACIF ; l’objectif est qu’ils observent le comportement du bateau en conditions réelles de course et déterminer ainsi les pistes d’optimisation. Ensuite, Pascal Bidégorry et Benoît Marie, même s’ils ont des expertises différentes (le premier sur les grands multicoques, le second sur les bateaux qui volent), ont une même approche : ils n’hésitent pas à bousculer l’ordre établi. Ils ont ce regard extérieur et ce côté créatif qui m’apporte beaucoup. Enfin, Yann, en plus d’être un très bon navigant, a beaucoup à m’apprendre en tant que media man, ce sera indispensable pour faire vivre le record au plus grand nombre. »
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