Compte-rendu de l’act 2 de l’EuroCup

Compte-rendu de l’act 2 de l’EuroCup

Je suis revenu de Medemblik aux Pays-Bas voici quelques jours à la fois content et frustré : j’ai le sentiment d’avoir beaucoup progressé en vitesse et en préparation du bateau – avec de nombreuses modifications sur les systèmes de réglages qui rendent la vie et l’utilisation du bateau bien plus facile – mais frustré de n’avoir pu le prouver :

J’ai eu des ennuis techniques sur mon bateau la seconde journée avec une avarie qui est arrivée à la fin de la première manche du jour : le bris du hâle-bas, ce système qui permet de régler la forme de la voile et sans lequel on ne peut naviguer… Du coup le temps de réparer je n’ai pu prendre le départ de la seconde manche du jour et les 3 suivantes impossible d’aller vite. Regarder les autres vous dépasser impuissant n’est pas un spectacle que j’apprécie. Ce satané cordage avait été changé 8 jours auparavant mais apparemment, il y a quelque chose d’autre à changer.

C’est au programme depuis : modifier le bateau pour être à 100% de son potentiel d’utilisation pour le mois prochain qui s‘annonce chargé avec les championnats d’Italie, d’Angleterre et du Monde. J’ai préparé mes foils la semaine dernière, ma nouvelle voile doit arriver dans les heures qui viennent et je bosse sur l’optimisation des systèmes de réglage. Hâte d’utiliser mon bateau dans sa nouvelle configuration.

Bref, cette épreuve était vraiment positive avec de grosses améliorations et la découverte de nouvelles situations comme ces départs bâbords à 30 bateaux lancés l’un contre l‘autre à 20 nœuds chacun soit 80km/h de vitesse de croisement… Clairement dans ces situations il n’y a pas la place au doute, tout se fait au réflexe… Et c’était aussi l’occasion de se mesurer aux autres voiliers des classes olympiques et de voir qu’aucun d’eux n’arrive à nous tenir en vitesse pure… Quand on vous dit que l’on est rapide !

Nous n’avons régaté que 2 jours sur 3 avec des conditions orageuses sans vent qui nous ont fait annuler une journée entière de course mais qui nous ont quand même permis d’aller s’entrainer à la tombée du jour quand tout c’est amélioré. Ce n’est pas dans mon genre de laisser passer une journée d’entrainement !

De retour en Bretagne je remonte ma machine de guerre et file à l’eau. Quelques petites images de mon voyage au pays des moulins et du gouda ci-dessous et le résultat détaillé ici (18ème / 30)